dimanche 16 août 2009

PKD (polycystic kidney disease)

Ce n'est pas seulement un test génétique.....
La PKD est principalement trouvée chez le persan et les races apparentées comme l'exotic shorthair, le british, le scottish...) mais aussi chez d'autres races comme le maine coon.
Chez le persan, la PKD est une maladie génétique à mode de transmission autosomal dominant.
La mutation porte sur le gène appelé PKD1. Les animaux homozygotes pour cette mutation ne sont pas viables, les animaux atteints sont hétérozygotes.

Les signes cliniques sont surtout ceux associés à une insuffisance rénale chronique (IRC), bien que tous les chats porteurs ne déclenchent pas une IRC. On peut aussi être alerté par une hypertension artèrielle (fragilité vasculaire pouvant causer des hémoragies rétiniennes) ou la présence anormale de protéines dans les urines.
D'autres organes peuvent être atteints (plus d'un quart des chats porteurs ont des lésions au foie et/ou dans le pancréas). L'atteinte des reins est toujours bilatérale. La taille des kystes augmente avec l'âge, mais pas leur nombre.

Le dépistage échographique, qui était le seul moyen de dépistage avant l'arrivée des tests génétiques vers 2004, présente toujours un intérêt (en particulier chez le maine coon, car d'autres mutations que PKD1 sont peut être incriminées).
Il doit être effectué à partir de 9 mois (avant les kystes seront souvent indétactables), avec un matèriel performant et un manipulateur entraîné.
Dans ces conditions, 93% des chats atteints sont détectés.